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PokerStars : une dette de 260 millions envers l'Espagne ?
En proie à des difficultés financières considérables depuis l'émergence de la crise en 2008, l'Espagne s'efforce actuellement de trouver toutes les ressources possibles pour ne connaître la même trajectoire que la Grèce en dépit du pessimisme affiché par de nombreux économistes. Dans cette optique et par le biais de son Administration Fiscale, le Gouvernement Espagnol a bien l'intention de récupérer quelques dizaines voire centaines de millions d'€uro auprès des opérateurs de Poker en ligne.
A ce propos afin de bien comprendre le contexte dans lequel nous nous trouvons présentement, il convient de rappeler que l'Espagne s'apprête à délivrer ses premières Licences dans le secteur du Poker en ligne notamment. Or contrairement à la France qui avait privilégié une conception proche de l'amnistie fiscale, l'Espagne souhaite obtenir le paiement rétroactif des taxes relatives à l'activité antérieurement exercée sur son territoire par les salles de Poker en ligne.
En ce sens, l'Administration Fiscale compte fonder sa politique de recouvrement d'arriérés d'impôts sur deux lois historiques mais selon toute vraisemblance les opérateurs ne sont disposés à contester cette procédure en raison du désir farouche d'obtenir une Licence en bonne et due forme. Si Bwin Party et Sportingbet s'acquitteront respectivement de 33 et 18 millions d'€uro, le mastodonte PokerStars afficherait une dette de 260 millions d'€uro sur la base d'une méthode de calcul similaire.
Dès lors face à l'énormité de la somme vraisemblablement exigée par les autorités Espagnoles, PokerStars se serait engagé dans une négociation destinée à abaisser le montant de ses dettes calculées a posteriori. Cette situation est d'autant plus épineuse aujourd'hui que la salle de Poker en ligne est en passe de procéder au rachat de Full Tilt Poker alors que le Groupe Bernard Tapie n'est jamais parvenu à le faire. De là à penser que cette acquisition puisse être remise en cause par ces nouvelles dettes fiscales envers l'Espagne, seul l'avenir nous le dira...
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