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Le supernova français du poker s’appelle Bertrand Grospellier, plus connu sous le pseudonyme de « Elky ». Monstre sacré en Corée du jeu vidéo, il parvient...
Le Continuation Bet

Le Continuation Bet ...
Efficace et peu coûteux, le continuation bet est un des coups techniques les plus importants au poker. Il consiste tout d’abord à relancer au niveau du préflop puis à continuer de miser après le flop, quelle soit la main obtenue, bonne ou mauvaise. Même si le slowplay présente quelques avantages, les joueurs qui prennent l’initiative – qui ont un jeu dit « agressif » – sont souvent récompensés à l’issue de partie.
L’objectif premier de cette stratégie est de gagner le pot au flop sans « réellement » jouer votre main. Ensuite, il s’agit de savoir minimiser les pertes en cas d’échec.
La stratégie globale :
Exemple : avec une main
, vous faites une relance en préflop suivie par un adversaire (la big blind qui call). Le flop n’améliore pas votre main puisqu’il offre
,
et
. Si vous checkez comme l’autre, le turn apporte un
…
Vous ne savez plus lire la situation car vous la subissez : si votre adversaire à un 9 dans son jeu il vous menace d’un brelan. Jusqu’ici, vous aviez la main mise sur la partie puisque vous aviez des cartes supérieures au flop et que vous pouviez espérer avoir la main la plus forte. Vous avez perdu le contrôle du pot.
En appliquant la stratégie du continuation bet, vous auriez pu lire davantage la situation de votre adversaire. Supposons dans notre exemple, que vous ayez relancé la mise avant le turn, vous auriez pu savoir si l’adversaire suivait ou pas, ce qui vous aurez donné des informations sur sa main.
La règle d’or de cette stratégie est que la majorité des flops n’améliore pas la plupart des mains : si vous jouez avec deux cartes différentes, vous avez une chance sur trois de toucher une paire ou mieux, sur le flop. En favorisant l’offensive, vous encouragerez votre adversaire à se coucher, même s’il a une meilleure main que vous.
Conseils : L’application de cette stratégie ne dépend pas tant de la force de la main que de la faiblesse de celle de vos adversaires. Alors, n’hésitez pas à utiliser le continuation bet en moyenne 3 fois sur 4. Cependant, prenez gardes à certains facteurs influents.
Les facteurs d’influences sur la réussite ou l’échec
Le nombre d’adversaire :
Au-delà de la qualité de votre main de départ, le continuation bet est un bluff : par conséquent, plus vous avez d’adversaires, plus le risque est important.
A trois personnes impliquées dans la partie, le risque est déjà très élevé ; à plus de trois, il est suicidaire d’appliquer cette stratégie ! La probabilité que les joueurs aient touché une carte est nettement plus forte.
Suivant la règle de l’amélioration du flop 1 fois sur 3 (sur la base d’un jeu avec deux cartes différentes), il est primordial d’éliminer les joueurs dès le preflop en relançant pour réduire le nombre d’adversaires jouant le flop.
La texture du flop
Il s’agit ici de repérer l’agencement des cartes entre elles : il existe des flops tricolores (3 cartes de couleurs différentes) et - dans le même ordre d’idée - des bicolores et des monocolores ; des flops coordonnés, si les cartes sont proches les unes des autres ou si elles se suivent ; ainsi que des flops avec paire ou brelan. Selon ses indications, la stratégie du continuation bet est plus ou moins indiquée.
Voici la liste des situations les plus favorables :
- Le brelan est une situation rare (1 fois sur 425 flops) et ne comporte qu’un véritable danger : celui qu’un adversaire ait touché un carré.
- Un flop tricolore ou bicolore avec une paire a une faible probabilité de trouver un brelan. Seul le tirage couleur pour le cas bicolore peut intéresser une main.
- Un flop tricolore ou bicolore sans paire représentent peu de danger comme le cas précédent.
- Le flop déconnecté est également favorable puisqu’il ne présente aucune tirage particulier
- Un flop mixte (2 cartes qui se suivent et 1 déconnectée) est un bon flop pour miser.
- Un flop avec un as ou un roi est très conseillé pour cette stratégie car la majorité des adversaires vont craindre cette carte.
Dans le cas de flops avec 2 trous, avec 1 trou ou sans trou, où les cartes sont davantage reliées entre elles et peuvent fournir des tirages plus importants, il est fortement déconseillé d’appliquer le continuation bet.
Il est primordial d’évaluer la main des autres par rapport à la vôtre. Un sens aigu de l’observation des mains jouées, selon les positions et la taille des tapis, vous aidera dans la lecture de vos adversaires et dans votre jeu.
La taille des mises :
La mise généralement doit se situer autour des deux-tiers du pot pour qu’elle ait le même poids qu’un value bet et donner ainsi l’illusion à vos adversaires.
Il ne faut pas que vous changiez vos mises habituelles sous peine d’être facilement lu par vos pairs. En misant trop petit, ils vous suivront avec tous les tirages jouables tandis qu’avec une mise de la moitié, voire des 2/3 du pot, les risques sont plus grands et feront se coucher les plus frileux.
Remarque : si vous changez vos mises habituelles pour le continuation bet, il faudra également varier les mises pour vos value bet afin de compliquer votre lecture par vos adversaires.
En terme d’argent, le continuation bet est une stratégie rentable qui ne présente pas trop de risques. Si vous misez la moitié du pot, il faudra réussir la stratégie au moins 33% des fois contre 40% avec une mise des 2/3. Sachant qu’un joueur ne trouve une paire ou mieux qu’une fois sur trois, la stratégie fonctionne très fréquemment !
La position :
Même s’il ne s’agit pas d’un facteur déterminant dans la stratégie du continuation bet, la position revêt son importance. Au poker, « avoir la position » sur les autres joueurs c'est lorsque vous parlez en dernier après le flop. Pour les autres positions, la situation tactique se dégrade au fur et à mesure que le bouton – ou le dealer - s’éloigne sur la gauche, jusqu’à être la small blind.
Evidemment, le fait de parler en premier empêche les donk bet et les probe bet et vous permet de garder le contrôle mais cela augmente également les risques puisque vous n’avez aucune idée du jeu de vos adversaires. « En position », vous obtenez, avant votre relance, des informations sur les autres mains, tout en gardant le contrôle puisque vous êtes la dernière personne à parler.
Dans la majorité des cas, le continuation bet fonctionnera aussi bien si vous parlez en premier qu’en dernier.
Le profil de l’adversaire :
Facteur primordial à ne pas sous-estimer, le profil de votre adversaire détermine également votre façon de jouer. Face à un jeu agressif, il est parfois préférable de ne pas trop faire souvent de continuation bet car il peut être suivi régulièrement de check-raise et de floating.
Face à un jeu plus passif, il faut au contraire, abuser de cette stratégie qui passera souvent et, donnera des informations importantes sur le jeu de votre adversaire lorsqu’il décidera de jouer la partie.