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Savoir se coucher

Savoir se Coucher
Savoir se Coucher ...

Au-delà des efforts, de l’entrainement et de la persévérance nécessaire à la progression dans toute discipline, une des clés pour devenir un bon joueur de poker se trouve dans la chanson « The gamble » de Kenny Roger.


Lorsqu’il dit « You’ve got to know when to hold’em, know when to fold’em » (vous devez savoir quand les tenir, savoir quand les coucher).

Savoir se coucher est la différence entre un bon et un mauvais joueur :

La caractéristique principale d’un joueur faible est sa propension à jouer beaucoup de mains. Mais, à la différence d’un bon joueur qui pourra également en jouer trop, il reste un mauvais joueur : pourquoi ?

- Premier élément : le bon joueur mise et relance tandis que le mauvais va faire parole et suivre.

- Deuxième élément : le bon joueur va savoir quand se coucher et cela, malgré la qualité de sa main.

Par exemple, vous avez et le flop sort . Un neuf au turn ou à la river vous ouvre les portes d’une suite. Un mauvais joueur va le réaliser en oubliant qu’il la ferait « par le mauvais bout ». Si par chance, le 9 apparait au board, votre suite est moins intéressante que quelqu’un qui possède une suite avec un Valet. Un bon joueur ne suivrait pas au-delà du flop et préférerait alors se coucher.

- Troisième élément : le mauvais joueur joue à l’instinct et à l’émotion tandis que le bon calcule ses chances et ne mise pas si elles ne sont pas assez bonnes (cela rejoint également le second point ci-dessus).

Si vous perdez deux ou trois mains de suite, vous pouvez être tenté de vouloir vous refaire très vite et de continuer en espérant avoir de la chance sur des mains moyennes. Un bon joueur agit toujours avec réflexions : il aura analysé la situation et prit une décision en conséquence, qui ne sera pas le fruit du hasard. Alors qu’un bon joueur de poker est méticuleux et calculateur, un mauvais sera motivé par ses sentiments et la chance.

Savoir se coucher est une stratégie gagnante :

Pourquoi se coucher une stratégie primordiale au poker ? L’idée dominante ici est qu’en vous couchant, vous ne perdez qu’une bataille et pas la guerre. Si l’on continue dans l’analogie, un bon chef de guerre préférera perdre un soldat plutôt que toute une armée.

Trois bonnes raisons/conseils de se laisser convaincre :

Choisir ses armes : Un faible joueur est une personne qui joue trop de mains. Partez avec des mains premium pour réduire vos chances d’avoir à vous coucher par la suite. N’hésitez pas à relancer pour éliminer peu à peu vos adversaires tout en gardant un ou deux clients pour vous payer. A l’inverse, ne jouez pas trop tight car les autres joueurs le repéreront et ne vous paieront pas lorsque vous vous déciderez à partir.

Savoir jeter les grosses cartes : Si votre main vous permet d’aller voir le flop, elle ne vous oblige pas à continuer au-delà. Une bonne main au pré-flop peut être renversée par le tirage du flop : ne jouez pas si vous vous attendez à être dominé. Par exemple, vous avez mais le flop tire , vos chances de remporter le pot se sont amenuisées considérablement, par la simple possibilité qu’un de vos adversaires ait un K ou un A.

La valeur des cartes : pour jouer sans regret, calculez vos chances d’améliorer votre main et évaluez celles de vos adversaires. Les probabilités et les calculs au poker vous permettront parfois de plus facilement vous coucher.

Savoir se coucher au Texas Hold’em

Dans un tournoi Texas Hold’em, vous devez toujours miser si vous désirez conserver une chance de remporter le pot. C’est pendant le troisième tour d’enchères qu’il est préférable de se coucher si votre main ne s’est pas améliorée. Durant les deux tours précédant, seules les petites mises sont requises pour continuer tandis qu’à la turn, le règlement impose de relancer avec la grande mise.

Savoir se coucher au Omaha

Quelle que soit la puissance de votre main, vous pouvez rester dans la partie en misant la plus petite somme prévue dans le règlement. La difficulté arrive au flop et à la turn : si votre main ne vous permet pas encore de gagner, il est plus sage de se coucher.

Comment rester concentré en toutes circonstances :

La première difficulté lorsque l’on tente d’apprendre à se coucher au poker est de combattre son naturel compétitif. Souvent associé à un refus d’abandonner, il est assez frustrant d’appliquer cette stratégie. Comment peut-on gagner sans jouer ? D’instinct, on voudrait se jeter dans la bataille mais partir avec seulement les armes les plus avantageuses, est un confort non négligeable.

C’est une stratégie très difficile à appliquer au début car elle provoque l’ennui, la distraction et l’impatience alors qu’il faudrait au contraire, pour améliorer son jeu et le développer, être attentif aux autres et patient. Voici quelques pistes, en situation réelle, pour vous aider à combattre l’ennui :

- Il existe des exercices à effectuer à la table : craquements de doigts, étirements du cou, haussements d’épaules, exercices de respiration profonde, etc. sont autant d’éléments qui parviendront à vous détendre et à vous permettre de rester concentré lorsque vous êtes assis – hors du coup qui se joue.

- Dans cet esprit, vous pouvez également vous lever et marcher pour relâcher les tensions et faire circuler le sang.

- Vous pouvez également prévoir à manger.

Cet ensemble de petites astuces vous permet d’éviter de prendre toutes les mains tout en restant dans la partie, concentré et attentif aux autres et à votre jeu. Bien sûr, il s’agit de ne pas se coucher systématiquement ni de refuser de jouer toutes les parties car vous serez alors lu comme un joueur tight qui ne part qu’avec les bonnes mains et personne ne risquera de vous suivre et de vous payer.

Sachez finalement que vous ne jouerez pas toujours comme cela ; avec la pratique et l’expérience, vous verrez que presque chaque main devient jouable dans certaines situations.